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mardi 3 janvier 2012

2012, les voeux d'YZ agence de projet

A l'aube d'une année 2012, que tous les calculs nous annoncent terriblement compliquée, YZ agence de projet vous présente ses voeux les plus simples :

jeudi 23 juin 2011

La méthode YZ agence de projet


Le leitmotiv de la méthodologie YZ agence de projet, est de gérer au plus juste l’émergence des grands projets immobiliers des entrepreneurs que nous accompagnons.

Grand n’étant pas toujours synonyme de gros ou de cher, ce projet doit par contre être stratégique pour l’entreprise qui le lance et avant d’aller plus loin, nous tentons de répondre à trois questions simples :
- Pourquoi a-t-elle choisi de s’engager dans ce projet ? (Niveau d’engagement)
- Le projet se situe-t-il dans une approche offensive de développement ou dans une volonté défensive ? (Position au préalable)
- Ce projet constituera-t-il une rupture par rapport à un environnement professionnel ou bien vient-il conforter une évolution dans une croissance ? (Position attendue à l’issue du projet)
Mais, ce n’est pas parce qu’un entrepreneur a en tête un projet immobilier stratégique, et une vision claire de son apport que les ressources nécessaires à son développement sont disponibles ou affectables.
La méthodologie d’YZ agence de projet vise donc à optimiser ce cadre des ressources réduites (temps, argent, hommes) pour maintenir la capacité d’action du Maitre d’Ouvrage jusqu’à la réalisation effective, sans galvauder la qualité de ce développement
Pour ça, les trois mots-clés de l’action sont la FRUGALITE, la SIMPLICITE, et l’IMMATERIALITE.
La Frugalité est l’art d’aller à l’essentiel. En budget contraint, les solutions frugales de travail et de traitement de l’information sont des évidences. En effet, grâce à la technologie, nous avons accès à une information abondante, de grande qualité, et pour laquelle le cout marginal d’acquisition et de diffusion est quasi-nul. La valeur ajoutée d’YZ agence de projet consiste donc en sa capacité à l’extraire et l’organiser de manière à mettre au plus tôt le Maitre d’Ouvrage en situation de décision et d’action. En contre partie, cela nécessite de travailler en réseau informel dans un premier temps, et de n’étoffer les équipes-projet qu’avec prudence et exclusivement sur les cœurs de métier des différents intervenants.
La Simplicité découle de la Frugalité. Pour être plus efficace au moindre coût, YZ agence de projet développe des moyens très simples et toujours collaboratifs pour travailler avec les parties prenantes au projet. Pour cela, la technologie met à notre disposition des outils très simples qui sont autant de formidables outils de démultiplication d’énergie :
Nous développons ainsi une plateforme qui met à disposition des data-room documentaires sécurisées pour chacun de nos clients. Ainsi, nous pouvons échanger rapidement et sans risque de nombreux documents, soit entre nous, soit vers des tiers à qui nous ouvrons des espaces de partage d’information ciblés.
Nous utilisons systématiquement les Google Maps, qui permettent d’échanger en temps réel et de façon sécurisée (mode privé), des informations territorialisées, tout comme You Tube, pour tout ce qui doit se voir et se partager en quelques minutes : visites de maisons, topologies sommaires de terrains, axes routiers …
De la même manière, l’utilisation de Skype réduit les contraintes de rendez-vous physique, réservés aux échanges importants.
Enfin, j’ai pu développer depuis le début de ma carrière professionnelle une grande pratique de la conduite de réunion. Celle-ci demeure le meilleur des espaces collaboratifs, dès lors que chaque participant est convaincu qu’il y aura plus à y gagner qu’à y perdre. Pour cela, je m’attache à faire de chaque temps de travail collectif une véritable réunion, en utilisant des moyens basiques mais fondamentaux (organisation de l’espace, retroprojection pour que l’objet des discussions soit partagé par tous, répartition de la prise de parole, gestion des temps forts et temps faibles …)
Frugalité et Simplicité invitent à développer l’Immatérialité. Bien que travaillant in fine à produire des objets éminemment matériels, YZ agence de projet évolue en Montage de projet dans des univers immatériels ou priment l’acquisition, l’échange et la mise en résonance d’informations qui vont engendrer les bonnes décisions. Le travail collaboratif tel que le vit YZ agence de projet au quotidien aboutit à la mutation très profonde de la disparition du livrable entre les parties prenantes. Annotés, amendés, enrichis, les apports initiaux des uns et des autres deviennent des consensus décisionnels aux mains du Maitre d’Ouvrage. De ce fait, l’Immatérialité, loin d’être une virtualité désincarnée, se caractérise par une relation de confiance accrue entre les parties prenantes au projet, pariant sur l’enrichissement de leur capital d’informations.
Pour cela, la confiance du Maitre d’Ouvrage, dont l’énergie initiale est à la base de tout projet est fondamentale. YZ agence de projet a la chance de cotoyer de tels Maitres d’Ouvrage, capables de laisser ces logiques de Frugalité, de Simplicité et d’Immatérialité se mener à terme pour qu’elles donnent leur pleine mesure.
Qu’ils en soient ici remerciés.

dimanche 18 juillet 2010

Entreprenariat : L'entreprise-essaim à la conquête de l'Equipe de France ?

La Coupe du Monde est terminée. Depuis longtemps sans l’équipe de France, et on a beaucoup écrit sur les raisons de sa débâcle : causes sportives ou sociétales, faiblesses managériales ou de gouvernance. Mais cet échec nous en dit également long en matière de culture entreprenariale. Il illustre le fait que la Fédération Française de Football est restée aveugle à un phénomène de fond qui a transformé les relations sociales dans le foot comme dans tous les domaines économiques, à savoir l’émergence de l’entreprise-essaim.
L’entreprise-essaim, par opposition à l’entreprise-ruche où chacun se voit attribuer un statut en même temps qu’une fonction, se caractérise par un agrégat plus ou moins formel et toujours mouvant d’acteurs économiques de taille et statut divers, qui vont contribuer pendant un temps limité au projet en cours à une réalisation collective. L’essaim se sépare dès ce projet terminé, pour se reformer ailleurs dans une autre composition, pour une nouvelle réalisation. Cette entreprise-essaim tend à devenir une organisation de plus en plus prégnante des relations sociales[1]. Ceci sous le triple effet de l’externalisation accrue des ressources par des entreprises sous la pression du court-terme imposé par l’actionnariat, de l’aspiration de populations plus formées et plus distanciées à des modes de vie conjuguant mieux vie professionnelle et vie privée, et des moyens technologiques permettant la mise en oeuvre de ces deux tendances.
Or, plus qu’un conflit de génération, on a eu à faire à l’occasion de la Coupe du Monde (et pas qu’en Equipe de France d’ailleurs) à la confrontation brutale entre ce modèle avancé de l’entrepreneur indépendant qu’est devenu le footballeur professionnel (comme peut aussi l’être dans une autre sphère l’artiste), et une relique de l’entreprise-ruche centralisatrice qu’est restée la Fédération. En effet, et il est cocasse que ceux qui l’ont engendré fasse mine aujourd’hui de s’en apercevoir, le footballeur pro a depuis longtemps gagné son autonomie. Depuis l’arrêt Bosman[2], les clubs l’ont fait passer dans leur bilan de la colonne salarié, un salarié de droit national en quasi CDI jusqu’à sa retraite sportive (et donc une charge en terme comptable!), à la colonne produit. Rendu libre de circuler partout en Europe, il est devenu un actif liquide pouvant être vendu et acheté sur un marché quasi-mondial et dont le « trading » peut représenter jusqu’à 10 % du CA de l’exercice. (cf. résultats du seul club français côté : Groupe Olympique Lyonnais). De ce fait, le joueur, autrefois rattaché exclusivement à l’entreprise-ruche qu’était le club (et celui-ci ne faisait que prêter de temps à autre sa ressource à « sa » fédération nationale, avec à la clé de « simples » conflits d’intérêt liés à son usage : blessures, assurances …), a multiplié et diversifié ses donneurs d’ordre : parfois plusieurs clubs par saison avec l’apparition des transferts hivernaux, formules de prêts, jokers médicaux … mais aussi intégration d’écurie d’agent, contrat personnel avec un équipementier différent de celui du club ou de la fédération, contrats de sponsoring à long terme avec d’autres annonceurs (cf. Zidane avec Danone depuis 2004 et jusqu’en 2015). Autant de diversifications qui dégagent le joueur de l’aléa sportif et de l’irrégularité des performances.
Au milieu de cette imbrication d’intérêts croisés, l’équipe nationale n’est plus qu’un donneur d’ordre parmi d’autres, exceptionnel pourvoyeur de Valeur Ajoutée en cas de réussite dans les vitrines médiatiques que sont Coupe du Monde et Championnat d’Europe, mais capable de la détruire aussi vite en cas d’échec sportif ou de blessure entre deux contrats ! Dans un tel contexte, il est indispensable que les interlocuteurs des joueurs au sein de l’équipe nationale, sélectionneur comme dirigeants, aient bien intégré cette logique de multiplicité des tâches, pour développer un projet de type entreprise-essaim à même de mobiliser toute l’attention des entrepreneurs-joueurs qui vont la composer. Or le choix de Domenech était particulièrement révélateur de la méconnaissance de tels mécanismes. Domenech, qui n’a jamais connu le succès en tant qu’entraineur de club a rejoint rapidement la Direction Technique Nationale où il a fait une carrière caricaturale de cadre supérieur d’entreprise-ruche : sens politique (il a su vendre pendant 6 ans à ses supérieurs le discours de père fouettard que ceux-ci voulaient entendre), allégeance aux dirigeants les plus influents, gout pour la division et la fabrication de boucs émissaires, élimination systématique des collaborateurs pouvant lui faire de l’ombre (cf. la médiocrité de son staff et l’éviction de René Girard en charge des espoirs). Autant d’attitudes qui ne pouvaient que le disqualifier auprès de joueurs qui, loin de l’immaturité qu’on a bien voulu leur attribuer, sont au contraire rompus aux méthodes de travail et de management des plus grands entraineurs internationaux dans des contextes de concurrence exacerbée. Ils sont par ailleurs habitués à jongler avec la notion de Valeur Ajoutée, négociant la pression énorme qui est exercée sur eux contre la promesse de projets lisibles, sportivement et économiquement.
Et maintenant ? Même si tout ne sera pas idyllique, le choix de Laurent Blanc, un entraineur « PME » qui vient avec une équipe totalement extérieure à la DTN, montre qu’une prise de conscience était déjà en cours. Comme toute crise, celle ouverte par la grève du 20 juin va hâter le mouvement, en faisant disparaitre les plus conservateurs des dirigeants. Espérons donc que la nouvelle entreprise-essaim qui va prendre corps connaitra la réussite lors du prochain Championnat d’Europe, pour éviter les retours en arrière et les remises en cause !
[1] Pour mémoire, le nombre d’indépendants avait augmenté de 2 % par an entre 2002 et 2007 d’après une enquête récente de l’INSEE, pour atteindre 1,5 millions de personnes. On peut imaginer qu’avec la crise persistante et la création du statut d’auto-entrepreneur, ce nombre soit encore plus élevé aujourd’hui.
[2] L’arrêt Bosman est une décision de la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE), rendue le 15 décembre 1995 considérant que les règlements de l'UEFA, et notamment ceux instaurant des quotas liés à la nationalité, étaient contraires à l'article 48 du Traité de Rome sur la libre circulation des travailleurs entre les États membres.